Je me prénomme Marie-Fred LEGROS, j’ai 54 ans – après avoir vécu de 0 à 20 ans à l’île de La Réunion –

Je suis Accompagnante holistique et Educatrice spécialisée…

Educatrice spécialisée depuis 1995 en accompagnant des adolescent(e)s et leurs familles, des jeunes adultes, des mamans solo, tant en Prévention Spécialisée (éducatrice de rue dans un quartier) qu’en internat (Maison d’Enfants à Caractère Social et centres d’hébergement et de réinsertion sociale, résidence sociale) dans plusieurs coins de France (Orléans, Marseille, Vaulx-en-Velin, Colmar, Lyon, Bordeaux et de nouveau Marseille)

Aujourd’hui, je suis Accompagnante Holistique auprès des femmes, telle une « coach de vie », « une coach holistique ». Le coaching holistique s’intéresse avant tout à l’être que nous sommes dans sa globalité. Un accompagnement qui prend en compte toutes les dimensions de l’être humain (le mental, le physique, l’émotionnel et le spirituel) afin d’aider la personne à se (re)trouver et construire une vie épanouissante.

Pour moi, c’est le fait dAccompagner des femmes prêtes à s’investir dans un processus de transformation pour apprendre à s’aimer mieux en devenant SOI

Comme Obélix qui dès l’enfance est tombé dans un chaudron magique , en ce qui me concerne, je suis tombée dans le social dès l’enfance ! Eh oui, moi aussi comme Obélix, j’étais persuadée d’avoir bu une potion magique pour avoir une telle force mentale pour ma part.

Une mère qui s’est beaucoup occupée des enfants des autres mais n’a jamais entendu mes vraies blessures d’enfant et un père aimant mais souvent absent qui a longtemps travaillé dans le domaine de la psychiatrie et la pédopsychiatrie à Saint Paul à l’Ile de La Réunion. Des parents qui se disputaient souvent, beaucoup de violences verbales alors que nous donnions l’apparence d’une famille heureuse et unie à nos chers voisins !

Ce qui m’a sauvé : De pouvoir passer des Noël à l’hôpital mon frère, mes copains et copines et moi, en compagnie d’autres enfants qui du fait de leur handicap mental n’avaient pas pu être en famille pour diverses raisons à chaque période de fête de fin d’année. A bien y réfléchir, j’ai adoré ces moments-là sans avoir peur de l’autre, de sa différence. Oups, si j’avais une plus grande peur : celle de tomber nez à nez avec le Père Noël ! Si, je vous assure, j’ai fait partie de ces enfants qui ont peur du Père Noël !

En plus, ce qui m’a aussi beaucoup aidé, c’est le fait d’avoir eu d’autres « tuteurs » vu que j’avais souvent eu des relations plutôt conflictuelles avec ma mère pendant de très longues années. Deux institutrices de la classe de CE1 (à 8 ans) et CE2… mes deux piliers car ces deux institutrices valent tout l’or du monde pour moi. Quand j’étais enfant, l’une d’entre elles, celle de ma classe du CE1 a été et reste toujours mon idole. Elle le sait vu que depuis 2021 j’ai pu de nouveau entrer en contact avec elle grâce aux réseaux sociaux en entretenant une correspondance telle qu’a pu faire Madame de Sévigné. Mon objectif quand j’étais enfant était de ressembler à cette belle institutrice, elle qui a toujours vécu dans l’amour inconditionnel, en acceptant l’autre dans sa différence. Ma différence était la dyslexie dysorthographique ! Elle et Madame Martin que j’ai eu l’année suivante au CE2… m’ont permis aussi d’être ce que je suis aujourd’hui encore.

Peut-être aussi parce que je me sentais différente des autres enfants. Et encore aujourd’hui en transformant cette particularité pour en faire un de mes premiers métiers, Etre Educatrice Spécialisée ! De réussir à voir en la personne toutes les potentialités qu’elle a en elle, mais dont elle ignore encore.

Ma différence – mon hypersensibilité, mon hyperémotivité, mon clair ressenti m’a permis d’emblée d’être sensibilisée à la notion d’approche, d’aller vers l’autre malgré sa différence. Quelle différence ?! 

Dès l’enfance, j’étais persuadée que je pouvais entendre l’autre sans pour autant lui parler oralement, sans parler forcément la même langue que lui. Pourquoi cela ? ou plutôt grâce à qui ? Grâce à ma première meilleure amie d’enfance Régine muette et mal entendante bien plus âgée que moi. Avec elle, j’étais bien. Avec elle, c’étaient de grands moments de bonheur, des fous rires, de pleurs aussi, une amitié basée sur des échanges de communication non verbaux. Pas de langue des signes dans les années 70 car ni elle ni moi qui vivions à l’ile de La Réunion, connaissaient cette langue !

Ma langue à moi, c’était d’ouvrir mon cœur pour mieux Ecouter et Entendre ce que ma meilleure avait à me dire et vice versa. Et pourtant malgré notre différence d’âge, Régine avait 7 ans de plus que moi je crois. Une belle et riche amitié était née entre nous jusque ce que la vie nous sépare…

Peut-être aussi parce que je me sentais différente des autres enfants en étant hypersensible, hyperémotive et souffrant de dyslexie dysorthographique … Et encore aujourd’hui en transformant cette particularité pour en faire mon métier d’accompagnante holistique et d’éducatrice spécialisée depuis les années 90.

De réussir à voir en la personne toutes les potentialités qu’elle a en elle, mais dont elle ignore encore j’insiste là dessus. De pouvoir accepter l’autre dans sa différence. Car ce qui nous unit ce n’est pas le corps mais l’âme ! Mon côté empathique, mon clair ressenti m’ont toujours aussi beaucoup aidé dans la vie, en plus de mes autres particularités (mais chutt…)🤫

Plus tard, toujours persuadée de pouvoir échanger avec l’Autre, d’aller vers l’Autre, je suis devenue monitrice éducatrice puis éducatrice spécialisée. Pas pour jouer « le sauveur », simplement pour accompagner la personne à être qui elle est, qu’elle arrive à développer toutes ses capacités d’être et de se voir comme UNE BELLE PERSONNE.

J’exerce ce beau métier d’éducatrice spécialisée depuis 1995 en accompagnant des adolescent(e)s, des jeunes adultes et des familles, des femmes avec ou sans enfants. J’ai travaillé dans diverses structures du social en lien avec la Protection de l’Enfance dans plusieurs coins de France (Marseille, Colmar, Vaulx-en-Velin, Lyon, Bordeaux) … toujours en gardant à l’idée la notion de respect, la bienveillance, le sens du partage et surtout celui de voir au-delà des apparences pour continuer à échanger avec l’Autre…

Après un Burn-out en 2020 que j’ai qualifié au départ « simplement comme une simple fatigue émotionnelle », je décide alors de développer un autre chapitre de ma vie en tant que « coach », en tant qu’accompagnante professionnelle étant donné que depuis plus cinq ans, j’accompagne des femmes différemment, à ma manière avec ma propre méthode

Mon but aujourd’hui encore, est toujours de vouloir accompagner. Accompagner différemment cette fois-ci des femmes, telle une coach de vie, une coach holistique…

D’être présente à vos côtés, de faire avec la personne et non pas à la place de… de cheminer ensemble pour qu’elle arrive par mon intermédiaire (mon canal), à (re)trouver sa place de femme.

Ayant été moi-même à un moment donné blessée dans ma vie de femme et surtout de mère en élevant seule ma fille à 22 ans à peine, j’ai fait un baby blues qui s’est accentué en post partum en « touchant le fond » pendant deux ans. Une bien grosse dépression nerveuse accompagnée d’une anorexie mentale qui était réapparue après l’accouchement d’ailleurs. Pendant ma grossesse, j’avais pris 17 kg et j’en avais perdu 19 kg en peu de temps. Personne autour de moi n’avait remarqué ma détresse pendant ces 2 années de « galère ». Je n’avais même pas 22 ans. Jeune maman solo et complètement « paumée », voulant parfois mourir pour mettre un terme à ma souffrance ! (Car à l’époque j’avais trop honte de demander de l’aide, en ayant un enfant non reconnu par son père !)

A un moment, je m’étais fixée un objectif : De me faire hospitalisée si mon poids descendait en dessous 39 kg (pour 1,61 m) et demander de l’aide. D’où le fait d’être retournée pendant un an à La Réunion.

Il m’a fallu ce fameux DECLIC dont tout le monde parle (il existe bel et bien ce déclic pour l’avoir expérimenté moi aussi) et beaucoup de volonté pour vouloir sortir de cet enfermement mental où j’étais.

J’ai réussi en 1993 à stabiliser mon poids à 41 kg. Ouf j’avais échappé à l’hospitalisation, m’étais-je dit à cette époque ! Mais j’ai osé ensuite demander de l’aide. Enfin !

Et aussi, la chose la plus importante que j’ai réussi à faire, c’est de retourner vivre en France Métropolitaine. Car tout au fond de moi, depuis l’enfance, j’ai toujours écouté mon cœur, mon intuition. Et là encore, mon intuition me disait de partir de nouveau, de quitter mon île natale une troisième fois pour me reconstruire ailleurs. C’est là que, seulement avec le concours de monitrice éducatrice réussi à la Réunion en poche, j’ai commencé mes études à Marseille. De monitrice éducatrice dans une première école puis éducatrice spécialisée dans une autre école de travail social toujours à Marseille.

Etant donné que je n’aime pas mentir et c’est pour cette raison que je vous dirais que cela n’a pas été facile pour moi de vivre seule avec ma fille dans une ville que je ne connaissais pas du tout, entourée de cousin(e)s éloignées qui m’ont apporté leur aide.

Bien sûr et heureusement que j’ai pu compter à un moment donné sur l’aide de ma famille et de mes amies et même cette fois-ci de mon ex belle famille pour y arriver. J’ai été soutenue, moi « l’étrangère » qui revient vivre en France ! J’emploie le mot « étrangère » car c’était le sentiment que j’éprouvais à ce moment-là : Je n’avais ni la couleur idéale pour être acceptée dans une « bonne » famille française, ni le bon accent non plus ! La seule chose qui m’animait c’était ma volonté. Une volonté d’enfer. J’étais déterminée à réussir, à réussir ma vie de maman solo, ma vie de femme et ma vie d’étudiante aussi !!!

A l’époque, encore jeune mère, le développement personnel commençait tout juste à m’intéresser. J’ai beaucoup lu à ce sujet. Boulimique de lecture pour essayer de comprendre. Je me souviens avoir dévoré les livres de Jacques Salomé. J’ai alors commencé à participer à des séminaires. J’ai même essayé plusieurs thérapies avec des psychologues et y compris des soins énergétiques pour apprendre à aller mieux, à mettre des mots sur mes maux et surtout au niveau de mes amours. Car des amours tumultueuses voire toxiques j’en ai connu et vécu avant de rencontrer celui que j’allais considérer comme mon Premier Grand Amour à 30 ans ! Mon compagnon de cœur

Avant lui, j’étais une « sauvageonne » en amour. Et pourtant c’est bien l’Amour d’un Homme qui m’a sauvé des années plus tard. Pas n’importe lequel ! Celui de l’homme que j’ai rencontré à 30 ans qui pouvait paraître « différent » aux yeux des autres, mais pas pour moi de toute façon !!!

Un homme qui a cru en moi. Il me valorisait, il m’a appris l’Amour.  Et à travers le regard qu’il a porté sur moi pendant 10 ans jusqu’à son décès, j’ai fini par apprendre à m’aimer, à me faire confiance. J’avais beaucoup appris à ses côtés, tel le fait d’apprendre à réfléchir sur ce que je voulais vraiment, et non plus à me fixer sur ce que je ne voulais plus !

Aujourd’hui, j’accompagne des femmes qui ont envie et le désir de s’investir dans un processus de transformation, d’évolution, de changement  pour apprendre à aller mieux, à ne plus avoir peur de faire un pas en arrière pour réussir leurs deux grands pas en avant !

Que cette femme, VOUS en l’occurrence, puisse se dire d’abord en elle-même « oui je suis prête aujourd’hui à me transformer pour aller mieux », en (re)prenant confiance en elle, en s’estimant davantage afin de réparer certaines blessures comme celles de l’enfant humilié, de la femme qui a pu être ou continue à se sentir blessée, humiliée par un parent, une grand-mère ou que sais-je un(e) partenaire !

L’important c’est qu’aujourd’hui vous êtes prête au changement ! Prête à avancer dans la vie avec SERENITE.

En vous racontant une partie de mon parcours, je ne cherche pas à jouer « la victime » en vous parlant de moi. Je ne suis plus à ce stade-là moi aujourd’hui ! Je vous parle de moi, de mon parcours semé d’embûches, de mes joies, de mes difficultés rencontrées qui m’ont permis d’être ce que je suis aujourd’hui. D’avoir appris à m’aimer pour développer la confiance en moi, d’avoir appris à avoir autant confiance en la vie et de continuer à sourire malgré tout. D’ailleurs, je dis souvent que JE SUIS UNE AMOUREUSE DE LA VIE. Je ris beaucoup plus aujourd’hui qu’hier encore !

Pour moi, qui suis toujours en train d’écouter mon intuition (vous savez cette petite voix qui me parle depuis l’enfance), j’adore tout ce qui a attrait à la loi de l’Attraction, je pars du principe que « l’univers est un miroir, souriez et il vous rendra le sourire ! »

J’ai aussi pour habitude de dire souvent « je ne partage pas mes idées pour changer celles des autres. Je les partage pour que ceux qui pensent comme moi, réalisent qu’ils ne sont pas seuls ».

Depuis quelques années, j’accompagne des femmes en cheminant avec elles pour qu’elles (ré)apprennent à s’aimer mieux.